sucre danger sante

On retrouve du sucre partout, même là où ne s’attend pas à le trouver ! Dans les sodas, les barres chocolatées, également dans les préparations industrielles salées, les conserves ou autres plats cuisinés … De nombreuses études ont aujourd’hui démontré le lien direct entre une consommation excessive de sucres rapides et des maladies comme le diabète, l’obésité ou encore certains cancers. Zoom sur les dangers du sucre et les recommandations des pros pour se défaire de cette si douce addiction.

Sucre blanc, sucre raffiné, sucre rapide … De quoi parle t’on exactement ?

Quelques rappels sur les différents sucres

Le glucose est un carburant indispensable à notre métabolisme, cependant, il peut aussi  s’avérer nocif pour la santé et son excès dans le sang cause de multiples dégâts.

Il existe différents types de « sucre » :

  • Les monosaccharides comme le glucose, le fructose et le galactose sont des molécules simples qui vont très vite être absorbées. Dès qu’elles arrivent dans l’intestin, elles passent dans la circulation sanguine et le foie, où elles sont métabolisées ;
  • Les disaccharides sont quant à eux composés de deux sucres simples. C’est le cas du saccharose (le sucre de table). Ils est également absorbé et transformé très rapidement. Ces deux types sont appelés les « sucres rapides« .
  • Les polysaccharides sont le dernier type de glucides. Formés d’une grande chaîne de molécules de sucre, comme par exemple, l’amidon, ils doivent être scindés en de multiples petites molécules pour être assimilés. Dans le langage courant, on les appelle les « sucres lents« .

Sucres rapides VS sucres lents

En absorbant du sucre rapide, le taux de sucre dans le sang s’élève aussi vite qu’il redescend. Les scientifiques représentent cela sous la forme d’un V inversé dont la hauteur correspond à l’intensité et la largeur, à la longévité : on parle également d’indice glycémique.

Plus un aliment a un indice glycémique fort, plus il doit être jugé comme toxique pour notre organisme.

De ce fait, ce dernier va mettre en action un mécanisme pour ramener le sucre à 1 gramme par litre de sang correspondant au taux normal pour le corps humain. Le pancréas entre alors en action et sécrète de l’insuline en plus ou moins grande quantité suivant les besoins.

En revanche, les sucres complexes ou sucres lents mettront plus de temps à être assimilés par l’organisme et ne créeront pas de si gros « pics glucidiques » néfastes au corps humain.

Les dangers du sucre blanc pour le corps

Que dit l’OMS ?

En mai 2015, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) fournissait ces chiffres :

  • L’obésité a doublé en 35 ans dans le monde, touchant désormais 11 % des hommes et 15 % des femmes adultes ;
  • Le diabète a presque doublé en touchant 8,5 % de la population mondiale, dont 3,5 millions de Français ;
  • Les maladies cardiovasculaires augmentent elles aussi à une vitesse stupéfiante dans les pays à bas et moyen revenu ;
  • Les troubles hépatiques frôlent les 30 % de prévalence.

Autant de dangers liés à l’alimentation et plus particulièrement aux sucres rapides ajoutés de façon trop importantes aux aliments et autres boissons industrielles.

Le corps humain n’est pas adapté à consommer de trop importantes doses de sucre

Il a été prouvé que le sucre blanc ou sucre raffiné perturbe le métabolisme hormonal, en particulier l’insuline.

« Manger du sucre élève la production d’insuline, qui agit comme un engrais pour les adipocytes, les cellules du tissu graisseux« , explique David Ludwig, professeur à Harvard, qui précise que le niveau d’insuline des Américains a été multiplié par trois ces dernières décennies.

En réaction, le corps va développer une insulino-résistance, dont l’un des effets est un sentiment de faim permanent.

Durant 99 % de l’évolution humaine, le sucre n’était disponible que dans les fruits et le corps humain a donc « appris » à gérer de très faibles quantités de sucre. Or, depuis plus d’un demi-siècle et le développement de l’ère industrielle, nous en consommons beaucoup trop !

Une véritable addiction

D’après une étude menée sur des rats, le sucre serait encore plus addictif que la cocaïne ! Cependant, l’OMS recommande de réduire l’apport en sucres ajoutés à moins de 50 gr par jour. Un seuil qu’en France, plus de la moitié des enfants dépassent quotidiennement.

Quels sont les risques pour la santé ?

Accroître le risque d’accident cardiovasculaire

En fragilisant le cœur et les vaisseaux et en élevant le taux de triglycérides (graisses) dans le sang, les sucres rapides augmentent les risques d’accident vasculaire.

Une étude menée à Harvard évalue que la probabilité de faire une crise cardiaque est augmentée de 15 % chez les personnes buvant un soda par jour.

Développer des maladies du foie

Impliqué dans le métabolisme du sucre, le foie capte le sucre circulant et le transforme en graisses. Une maladie trouble nommée « stéatose hépatique » ou « maladie du foie gras » se développe à toute allure ces dernières années. Non gérée, elle pourra même dégénérer en cirrhose.

Enflammer le pancréas

Le pancréas a pour rôle de produire de l’insuline, cette hormone qui permet de stocker le sucre présent dans le sang. La résistance à l’insuline, fréquente chez les gros consommateurs de sucre, l’oblige à entrer en surproduction… jusqu’à l’inflammation du pancréas ou pancréatite pouvant évoluer dans certains car en cancer du pancréas.

Créer une résistance à l’insuline

Les cellules graisseuses du corps ou adipocytes ont pour rôle de stocker l’excès de graisses pouvant être généré par une consommation trop importante de sucre. Trop souvent sollicitées, ces cellules finissent par s’enflammer et engendrer une résistance à l’insuline.

Comment limiter notre consommation en sucre ?

Les recommandations de l’ANSES

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a pour objectif d’obtenir une diminution de 25 % de sucre simple par jour (soit 20 g). Si les recommandations quant aux apports en glucides totaux demeurent inchangées (50 à 55 % des apports énergétiques journaliers), il s’agit de diminuer nettement le pourcentage de sucres simples et d’augmenter le pourcentage de glucides complexes, sources d’amidon.

En effet, le corps a besoin de ces glucides complexes pour apporter de l’énergie tout au long de la journée. On privilégiera donc en petite quantité : le pain, les céréales complètes, les pommes de terre et autres féculents aux sucres rapides, trop vite consommés et absorbés.

Une autre technique pour abaisser la glycémie est d’intégrer à son alimentation plus de légumes verts, source de fibres qui permettent de réguler et de faire baisser le taux de glucose sanguin. L’exercice physique aide également à réguler le taux de sucre présent dans le sang.

Comment reconnaître les sucres cachés ?

Les sucres cachés correspondent au sucres rapides non naturels que les industriels ajoutent aux préparations des plats de l’industrie agroalimentaire : condiments, préparations congelées, biscuits, desserts sucrés, céréales, jus de fruits, sodas, etc.

Le sucre et le sel étant des exhausteurs de goût d’une grande efficacité, ils font ainsi vendre plus facilement !

Historiquement, la consommation de sucre a explosé après la Deuxième Guerre mondiale, au même moment que l’industrialisation de l’alimentation.  s’empilent dans les rayons des commerces alimentaires puis des grandes surfaces. Le sucre n’est alors pas vu comme un ennemi. Les campagnes sont plutôt menées contre le gras et les calories. On va se rendre compte que c’est une grosse erreur.

Que faut-il retenir ?

Il faut d’abord bien se mettre dans la tête que le corps humain n’a pas besoin de sucre rapide à outrance.

L’OMS évoque une ration calorique quotidienne de 10 % maximum, c’est-à-dire pas plus de 50 grammes par jour. Mais l’association des cardiologues américains fait une recommandation plus stricte: pas plus de 20 grammes par jour pour une femme et 36 grammes pour un homme. Il est ici question du sucre ajouté et non du sucre que l’on retrouve naturellement dans les fruits dont les effets sont moins nocifs car ils contiennent aussi des fibres, des vitamines, etc.

Que penser des édulcorants ?

La stévia, qui contient des édulcorants naturels, semble un produit assez prometteur, mais des études plus poussées manquent à ce jour.

En revanche, il a été prouvé que les édulcorants artificiels comme l’aspartame soient cancérogène chez l’animal. L’aspartame est une molécule chimique constituée de trois molécules, deux acides aminés, mais aussi de méthanol… C’est-à-dire de l’alcool à brûler – un poison mortel. Certes, dans une sucrette d’aspartame, la quantité est très faible et cela n’apparaît pas comme dangereux. Mais dans un soda, où il faut environ 400 milligrammes par litre pour compenser l’absence de sucre, le risque devient donc plus important …

Une étude sur des rats a conclu que l’aspartame pouvait également favoriser les cancers …

Résumé sur la dangerosité du sucre blanc sur l’organisme

Le sucre blanc augment le taux de triglycérides et de cholestérol, entraîne de l’hypertension et favorise le développement de maladies cardiovasculaires, sans oublier son rôle dans certains cancers. Dans l’intestin, en attaquant la flore bactérienne, le sucre rapide affaiblit nos défenses immunitaires tout en créant un milieu propice au développement des cellules cancéreuses. Les excès de sucre entrainent également le vieillissement prématuré des tissus y compris le vieillissement de la peau.

Pourquoi privilégier le sucre de coco au sucre blanc ?

Le sucre de coco LS TRADE est un sucre non raffiné, riche en nutriments et bénéficiant d’un index glycémique plus faible que le sucre de canne ou le sucre blanc !

Son indice glycémique est bas : entre 24,5 et 35 selon la variété de sucre. À titre de comparaison, l’indice glycémique de sucre blanc est de 70. Ce faible indice est induit par la présence naturelle dans le sucre des composants suivants : un sucre appelé D-Xylose, et une fibre pré-biotique appelée Inuline, qui agissent tous les deux comme des absorbeurs de glycémie.

De plus, il contribue au bon fonctionnement de la flore intestinale grâce à une fibre soluble : l’inuline. Le sucre de fleur de coco contient également des vitamines B (B1,B2,B3,B6) et C et des minéraux bons pour la santé comme le potassium, le magnésium, le zinc, le fer…

Il est donc important pour conserver une bonne hygiène de vie de réduire sa consommation en sucre rapide et de privilégier pour se faire plaisir de façon occasionnelle les sucres apportant des fibres, des vitamines et autres minéraux à l’organisme comme le sucre de coco.

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